All This Can Happen (2012) de Siobhan Davies et David Hinton
DOI:
https://doi.org/10.18061/ijsd.v7i0.5453Keywords:
cinéma élargi, avant-garde, écran divisé, rythme, simutanéité, hypergraphie.Abstract
Cet article aborde All This Can Happen du point de vue esthétique et rapporte cette œuvre née de l’étroite collaboration entre le cinéaste de danse David Hinton et la chorégraphe contemporaine Siobhan Davies à l’histoire du cinéma d’avant-garde. En apparence, All This Can Happen n’est pas un film de danse, bien que son montage rythmique fasse de l’œil aux films sturcturels des années soixante-dix et ait à voir avec la danse. Ce n’est pas un simple opus de chutes trouvées, aléatoirement agencées, puisque les archives ont été soigneusement choisies. Les plans subliminaux, la juxtaposition d’images multiples, les grattages d’émulsion, les signes graphiques, les éléments précinématographiques associés aux contrepoints sonores y produisent de fascinants effets, d’étranges hallucinations, de pures abstractions, des états de rêve éveillé, déjà là chez Georges Méliès, Abel Gance, Maya Deren et… David Hinton. Comme tout chef d’œuvre digne de ce nom, le film gagne à être revu.
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Copyright (c) 2016 Nicolas Villodre